
CONGO : L’EXECUTION DES PROJETS AU CŒUR DES ECHANGES ENTRE LES COORDONNATEURS
Echanger autour du suivi des accords de financement conclus entre le gouvernement de la République du Congo et la Banque Mondiale et de l’exécution des projets y relatif afin d’épingler les difficultés, faiblesses, engagements, limites et synergies mais aussi sur les atouts dans l’exécution des projets, tel était l’objectif affiché à la réunion du mardi 04 juin 2019 à Brazzaville entre les coordonnateurs des projets financés par la Banque mondiale. Placée sous l’autorité de Ferdinand Sosthène LIKOUKA, Directeur de cabinet près le Ministère du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, cette première rencontre du genre a servi d’opportunité aux différents participants d’échanger leurs expériences respectives dans la conduite des projets.
Cette rencontre qualifiée de « réunion de prise de contact » a réuni dans les locaux du Projet des réformes intégrées du secteur public (PRISP), les coordonnateurs des projets mis en œuvre grâce au portefeuille de la Banque Mondiale autour du Directeur de cabinet du ministre du plan, de la statistique et de l’intégration régionale et Gouverneur de la Banque mondiale pour la République du Congo. Une rencontre focalisée sur les modalités d’appropriation des accords de financement des projets en partenariat entre la République du Congo et la Banque mondiale et leurs déclarations de mise en vigueur et qui avait pour principale mobile de « …rencontrer les coordonnateurs des projets du gouvernement avec la Banque mondiale pour rechercher les voies et moyens de l’appropriation des accords de financement en évoquant leurs forces et faiblesses , et d’esquisser des pistes de solution à court, moyen et long terme afin d’édifier le gouvernement…»,a justifié Ferdinand Sosthène LIKOUKA.
Les participants ont planché tout au long des échanges sur les problématiques liées à la conception des projets, aux accords de financement, et délais de mise en vigueur, aux restructurations et au leadership réel des coordonnateurs : « Nous avons échangé sur deux questions essentielles comment suivre les accords de financement entre la Banque mondiale et le Congo et comment faire que l’exécution du projet se passe mieux et que nous nous partageons les expériences . Le Directeur de Cabinet a voulu échanger avec ses coordonnateurs parce que nous sommes le point avancé de la coopération entre le Congo et la Banque mondiale qu’il recueille notre avis (…) et les échanges ont été fructueux », a précisé Isidore ONDOKI, Coordinateur du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (PDAC).

Pour le Directeur de Cabinet, ces échanges devraient permettre « … d’épingler nos difficultés, faiblesses, engagements, limites et synergies mais aussi sur les atouts dans l’exécution des projets et les raisons de s’assurer de l’évolution des projets ». Il est à noter que cette démarche engagée par le ministère en charge du plan s’inscrit aussi dans une logique visant à s’enquérir des difficultés que rencontrent les coordonnateurs dans l’exécution des projets afin de les aider à mieux les surmonter. A ce sujet , le Directeur de Cabinet a tenu à préciser dans son discours d’ouverture : «Nous pensons qu’il est de notre responsabilité morale d’en faire plus pour aider les coordonnateurs à sortir à la fois des situations de fragilité pour contribuer à apporter la stabilité dans les projets et pour leur donner espoir en leur performance et en l’avenir. Nous devons continuer à chercher des moyens inédits et innovants d’aider les projets à réussir et à rendre le pays plus sûr et avec plus des financements des programmes de développement ».
Devant les aspirations portées par le Plan National de Développement (PND) 2018-2022, « … les échanges avec les coordonnateurs permettront de chercher des moyens inédits et innovants pour la réussite des projets au bénéfice des populations concernées et contribuera à rendre le pays plus crédible avec plus des financements des programmes de développement », souligne le compte rendu de la réunion. C’est ainsi qu’au sortir de cette première rencontre, la nécessité de perpétuer ce genre de réunions s’est dégagée et une approche rotative a été adoptée pour permettre au gouverneur de la Banque mondiale pour le Congo de faire la ronde des projets.
La prochaine réunion du genre est fixée au dernier vendredi du mois de juin 2019, au siège du PDAC et portera sur les questions de fiscalité et de sécurité sociale des personnels des unités de coordination des projets. Ce qui par ailleurs constitue aux yeux du Directeur de Cabinet une «… occasion de visiter vos lieux de travail, palper la réalité des conditions de travail. (…) nous devons accélérer la mise en place d’un cadre d’échanges sur des bases solidaires et durables. Cela nous permettra de nous employer à créer les conditions d’une plus grande synergie entre les projets en améliorant la gouvernance, en réduisant les risques réels et perçus pour l’investissement, en faisant en sorte que les projets profitent à nos populations et aussi aux coordonnateurs».
Signalons que plusieurs coordonnateurs des projets financés par le portefeuille de la Banque mondiale au Congo y ont pris part. Il s’agit notamment de : Benoit NGAYOU du Projet d’appui au développement des entreprises et la compétitivité (PADEC) ; Isidore ONDOKI, du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale e (PDAC) ; Alfred Constant KIAKOUAMA, du Projet Lisungi système des filets sociaux ; Auxence Léonard OKOMBI du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE) ; Calixte KOLYARDO du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (PRAASED); Maurice BOUESSO du Projet eau électricité et développement urbain (PEDDU) ; Yvon-Didier MIEHKANDA, du projet CAB Central african backbone (CAB) ; ONZE née Corine DICKELET du Projet forêt et diversification économique (PFDE) et de Jean-Noël NGOULOU du Projet des réformes intégrées du secteur public (PRISP).
Photo1 : Les coordonnateurs autour du Dircab lors de la photo de famille
Photo2 : Vue de la salle lors des échanges
Crédits photos Raymond NTI, Responsable Communication du PRISP